06 Mai 2013

La grande distribution, un secteur où l’ascenseur social fonctionne encore

Revue du Web - Pressbook 15/04/2013 - Blog emploi de Monster

Vous êtes peu qualifié mais prêt à intégrer les contraintes de la grande distribution (travailler le samedi, des horaires tardifs, une certaine pénibilité…). Vous êtes motivé et avez du potentiel, en tant qu’autodidacte vous pouvez évoluer jusqu’à un poste de direction de magasin.

L’ascenseur social fonctionne-t-il encore dans la grande distribution ? Le « oui !», franc et massif de Renaud Giroudet, directeur des affaires sociales, de l’emploi et de la formation de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), répond à cette question. « Avec l’arrivée de nouveaux acteurs, dont Internet, à la fin des années 90 début des années 2000, les exigences en termes de gestion se sont accrues mais il n’empêche qu’aujourd’hui, lorsqu’une enseigne nomme 50 directeurs de magasins, la moitié sont issus de la promotion interne ou viennent de l’extérieur en étant passés auparavant par un poste d’agent de maîtrise », développe-t-il. Si le secteur de la grande distribution attend des profils titulaires d’un BTS Management des unités commerciales (MUC) et d’une licence professionnelle DistriSup Management (anciennement Distech), il continue de faire la part belle à l’expérience. Ainsi, quand on démarre dans la vie active, un BTS est de peu d’intérêt pour un employeur s’il n’est assorti d’une expérience acquise lors de stages en entreprise.

Faire ses preuves, un exercice quotidien en grande distribution

« À partir du moment où vous arrivez à intégrer une enseigne, tout est possible si vous êtes motivé, mobile, compétent et dans ce secteur, c’est tous les jours que l’on doit prouver ses compétences », affirme Ludovic d’Hooghe, directeur d’Alphéa Conseil, cabinet de recrutement spécialisé dans la grande distribution. Montrer que l’on est à l’affût de ce qui se passe est donc tout indiqué pour progresser. « Demander plus de responsabilité quand on est employé consiste, par exemple, lorsqu’on a fini ses tâches, à s’intéresser aux indicateurs de vente sur tel ou tel produit, pour suivre ses ventes et savoir quel produit mettre plus en avant », explique Nâme Durmaz, consultante chez CCLD Recrutement.

La filière classique de l’autodidacte débute généralement au poste d’employé commercial, l’ancien employé de libre service (ELS). De la mise en rayon alimentaire par exemple, il peut évoluer vers un poste de conseiller de vente en rayon non-alimentaire (rayon blanc (lave-vaisselle, lave-linge, réfrigération), brun (cuisson), gris (Hifi, micro-informatique…) ou sur des produits saisonniers ou en rayon auto, bazar, bricolage…). Ou bien, progresser vers des fonctions d’employé principal, puis de chef de rayon et enfin, en supermarché, devenir directeur. Les strates sont plus nombreuses en hypermarché. « Au-dessus du chef de rayon, ou manager de rayon, on trouve en hypermarché un chef de secteur, généralement cadre », précise Renaud Giroudet.

Lire la suite de l'article de Sophie Girardeau sur le Blog pour l'emploi MONSTER

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