13 Mars 2017

Baisser ses prétentions salariales… pour aller plus loin et gagner plus ?

C’est l’histoire de celui qui, pour décrocher un job ou pour progresser, accepte de gagner moins pour finalement gagner bien plus, quelques temps plus tard... Vous la connaissez ? Revoir ses prétentions salariales à la baisse peut-il être le moyen d’atteindre ses objectifs ? Voici quelques cas de figure à méditer…

Quand vous avez besoin de faire vos preuves pour évoluer

Vous n’arrivez pas à monter en grade dans votre entreprise. Autre possibilité : vous êtes junior et vous cherchez un premier emploi stable. N’oubliez pas que prendre certains risques ou relever un défi peuvent Salaire
être payants. Ainsi accepter un poste dans une nouvelle branche de votre entreprise ou être embauché pour développer un nouveau marché, peuvent être des possibilités. Si vous relevez le défi et réussissez, vous serez alors en position de force pour négocier ce que vous souhaitez : une augmentation bien sûr mais aussi du management, une mutation à l’étranger, un poste clé dans la société, etc.

Quand vous manquez de perspective

Vous occupez un emploi dans lequel vous n’avez pas franchement de possibilité d’évolution. Ou encore vous êtes senior en recherche d’emploi et rien ne semble vous sourire. Songez qu’accepter certaines turbulences et les défis qui vont avec, peuvent vous permettre de débloquer la situation. Observez les entreprises moins matures que la vôtre ou les postes moins prestigieux que ceux que vous avez connus et regardez comment ces sociétés évoluent. Les exemples de candidats qui ont accepté de rétrograder sur la question salariale le temps que l’entreprise fasse ses preuves, sont légion.

Négocier pour réussir

Pour ressortir gagnant, respectez deux conditions :

  • baissez votre salaire dans des limites raisonnables. 25% de baisse est un grand maximum. Au-delà, vous risquez de le regretter mais aussi de provoquer la perplexité, voire la méfiance de l’employeur.
  • négociez des objectifs et une évolution salariale à 6 mois, 1 an ou 2 ans. C’est ce qui va vous permettre de tenir le coup tout en clarifiant votre projet auprès de votre employeur.

 

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