25 Mai 2020

14 applications dites “citoyennes” de l’industrie agroalimentaire

14 applications agroalimentaire

Depuis 30 ans, les scandales alimentaires et sanitaires s’enchaînent, et les études sur les conséquences néfastes des additifs sur la santé sont de plus en plus nombreuses. A l’heure de la mondialisation et d’internet, la transparence ne peut plus n’être que revendiquée. Entre composition et provenance, de plus en plus de consommateurs veulent savoir. Nous sommes entrés dans l’ère du green washing, et l’industrie l’agro-alimentaire n’est pas épargnée. C’est ce que nous avons pu constater lors de nos échanges et interventions chez nos  clients dans plusieurs groupes industriels de l’agroalimentaire

Le contenu de nos assiettes au banc d’essai : l’explosion des food-scanning

Les applis de coaching alimentaires se multiplient et avec elles le consommateur reprend du pouvoir. Un français sur 6 déclare utiliser l’une d’elle pour faire ses courses. Vous ne le savez peut-être pas mais la plupart de ces applis utilisent la base de données libre et collaborative Open food facts.

On trouve d’abord celles qui renseignent sur la valeur nutritionnelle de ce qu’on achète. La plus populaires est Yuka. Son point fort est celui de renseigner sur la dangerosité des additifs. Avec l’appli Kwalito, on nous propose une offre individualisée, avec la possibilité de sélectionner des régimes alimentaires précis. Dix régimes sont aujourd’hui prédéfinis. Le plus, l’application fonctionne sans réseau, ce qui est très pratique dans les grandes surfaces. UFC que choisir  a annoncé la sortie prochaine de sa propre appli (qui existe déjà pour les cosmétiques).

Une nouvelle tendance émerge, celle des applis nutritionnelles qui revendiquent une dimension éthique, sociétale et environnementale, comme Buyornot, ou encore Greencode

Ripostes de l’industrie agro-alimentaire

Les grands groupes industriels ont pris le train en route, mais les actions sont là. On parle de transition alimentaire chez Carrefour, de consommation responsable chez Leclerc, de développement durable chez Intermarché, de développement de l’économie circulaire chez Auchan.  Quel que soit le vocable le même constat est partagé : les consommateurs préfèrent acheter moins mais mieux.

En septembre 2018, Les magasins U ont lancé l’appli Ya quoi dedans. En septembre dernier Intermarché a annoncé qu’il allait modifier la composition de 900 produits et retirer 142 additifs de leurs produits-marques. Le groupe Carrefour a lancé son programme Act for food. Toute la filière se sent concernée. L’ANIA (l’association nationale des industries agro-alimentaire) s’est elle aussi lancée dans la course et travaille sur un projet d’application Num alim, qui offrirait les même services (mais des voix l’accusent déjà d’être juge et partie…)

Et l’etat dans tout ça ? Après l’échec de la mention obligatoire du Nutriscore sur les emballages, il n’est pas en reste. Il a lancé en 2017, dans la foulée de Etats généraux de l’Alimentation l’application Alim Confiance.

Est-on vraiment entré dans une ère collaborative industrie agro-alimentaire/ consommateurs?  La récente interview de la cofondatrice de Yuka sur le plateau de Quotidien le laisse penser. L’application Kwalito propose aux distributeurs un partenariat, Too good to go collabore avec les enseignes, Scan Up invite les marques à la co-création avec les consommateurs. Des synergies se mettent en place, les mains sont tendues et le chantier immense...

En tous cas, le secteur est en pleine effervescence et les initiatives sont légions avec aujourd’hui une nouvelle priorité: l’anti-gaspi.

 

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