24 Octobre 2007

Les bonnes questions à se poser sur le bilan de compétences

Management publie un dossier pour conseiller les personnes qui hésitent à faire réaliser un bilan de compétences. Aujourdhui, cette pratique n'est plus uniquement destinée aux salariés qui renversent « un trou d'air » dans leurs carrières. Le bilan de compétences (ou bilan professionnel, de carrière) s'adresse à tous ceux qui souhaitent mettre en adéquation leur carrière professionnelle et leurs aspirations intimes. Première question à laquelle répondre : « quel est le moment idéal pour se lancer ? ». Il est préférable d'anticiper les tournants de carrière plutôt que d'attendre de se trouver dos au mur. Trois grandes étapes peuvent être identifiées : après cinq ans d'expérience, lorsque l'on s'interroge sur la pertinence de son orientation ; à l'approche de la quarantaine, où il faut dresser une liste de ses atouts ; à cinquante, alors qui'l reste une dizaine d'années de carrières professionnelle qui peuvent être mises à profit pour réaliser des projets plus personnels. Se pose ensuite la question du choix de l'organisme. Si cela ne lui pose pas de problème d'agir au grand jour, un salarié peut demander une liste de référence à son DRH. Autrement, il faut prendre soin de choisir l'établissement parmi la liste des centres accrédités par le Fongécif. Ensuite, il est conseillé de rencontrer deux ou trois consultants avant de retenir celui qui inspire le plus confiance. La question du prix est également soulevée. Pratiqué avec sérieux, le bilan de compétence est facturé 2 500 à 5 000 euros, mais la note peut sélever à 15 000 euros pour les cadres dirigeants. Un financement peut être obtenu de la part de son entreprise ou du Fongécif, à condition pour ce dernier que le centre ait été choisi parmi la liste des établissements agréés. Le bilan se déroule en moyenne sur une vingtaine d'heures, avec plusieurs phases : analyse de la personnalité, étude détaillée du parcours professionnel, mise en exergue des points forts et des points faibles et enfin la mise en évidences des motivations du candidat. Au final, le consultant donne un cadre général, mais la décision de réorienter ou non sa carrière reste éminemment individuelle. Une fois bâti le nouveau projet professionnel, le consultant peut alors établir un plan dactions sur quelques mois pour parvenir à sa réalisation.

(Management, p108-111, Marie Peroneau, 01/11/07)

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