03 Mai 2018

Entretien avec Walter Charpentier : d’un métier de transporteur à celui de prestataire de services

 

Depuis 2001, Walter Charpentier est commissionnaire de transport de marchandises. À la tête d’une entreprise en pleine expansion, située à Béthune, l’homme et son équipe tisse son réseau un peu partout en France et à l’étranger, avec une vision du métier ouverte, qui plaît aux jeunes générations. Entretien.

 

En quoi consiste votre métier ?

« Il consiste à organiser et faire exécuter sous ma responsabilité le transport de marchandises (transports médicaux, marchandises industrielles...) pour le compte d’un client (commettant). Nous gardons la maîtrise totale des opérations et nous avons une obligation de résultat. Pour cela, j’ai développé un réseau de 400 partenaires un peu partout en France et en Europe. Ce sont des prestataires de confiance que je peux solliciter à tout moment, en fonction de la demande et de sa localisation géographique. »

 

Quelle est votre éthique de travail ? 

« Nous avons aujourd’hui des critères de recrutement essentiellement liés à l’équilibre de la personne. Il faut que le candidat ait des envies, une vision, de l’ambition, qu’il fasse du sport... Les diplômes c’est bien, mais être en phase avec la vision de l’entreprise, c’est mieux. L’implication et la responsabilité sont tout aussi importantes : il faut que les gens qui travaillent pour moi aient envie de mener à bien les projets, avec le désir d’être véritablement des acteurs de l’entreprise. J’attire curieusement beaucoup de sportifs. »

 

Qu’est-ce qui a le plus changé dans votre secteur d'activité ?

« Ce sont les façons de penser des acteurs qui le composent, qu’ils soient sédentaires ou mobiles. On n’attire plus les candidats avec les mêmes arguments. Bien sûr, le salaire est important, mais dans mon entreprise, les salariés sont bien payés, ce n’est pas le problème. Ce qui a changé par rapport à ma génération, c’est qu’ils souhaitent être en accord avec la philosophie de l’entreprise. Avant, on avait des gens qui n’étaient pas formés comme aujourd’hui, plutôt des gens de terrain. »

 

Qu’est-ce qui peut donner envie de travailler pour vous ?

« Sans doute le modèle managérial mis en place, proche du modèle anglais, et qui plaît aux jeunes générations. Les règles et consignes de travail sont données et après les collaborateurs évoluent comme ils veulent, ils sont autonomes. Si une employée a des soucis pour faire garder son fils, à la rigueur qu’elle m’appelle pour me prévenir n’est pas la priorité. Je préfère qu’elle organise son temps de travail différemment et après on voit cela ensemble. »

 

Quels sont les profils les plus recherchés par votre entreprise ?

« Nous recherchons des affréteurs internationaux et des commerciaux pour être plus présents en Europe. Ce sont des collaborateurs qui ont un BAC + 3 ou 4 et surtout, des personnes bilingues en anglais. C’est essentiel. Aujourd’hui, l’entreprise a 10 salariés sédentaires et 5 conducteurs routiers (en plus de ses 400 prestataires). Nous avons une grosse ambition de recrutement qui s’inscrit dans le cadre de l’acquisition de sociétés à l’étranger, c’est pourquoi nous avons fait appel à Alphéa Conseil. L’équipe va tripler d’effectifs. »

 

Que diriez-vous de la collaboration avec Alphea Conseil ? 

 « J’ai fait appel à Alphea Conseil dans le cadre de mes besoins en recrutement. J’ai été satisfait du travail accompli. Les candidats correspondaient aux profils recherchés et se sont bien intégrés. C’est pourquoi, je poursuis la collaboration avec le cabinet. Les offres à pourvoir au sein de notre enteprise sont d’ailleurs en ligne sur le site d’Alphea : actuellement 3 postes d’assistant commercial et un poste d’affréteur international. Des postes pour lesquels la maîtrise de l’anglais est indispensable. »

 


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